Suicide fun sur Seppukoo.com contre glauquissime réponse de Facebook

Alors que

pendant des années de nombreux internautes grisés d’exister par l’offrande de leurs identités aux dieux Facebook, Google ou autres Skyblog, oubliaient le revers de toute médaille. Voici qu’aujourd’hui nous assistons à un certain retournement qui peut nous laisser perplexe.

Ne revenons pas sur le florilège d’articles sur les dangers de Facebook ou de Google, en général très exagérément alarmistes. Intéressons-nous plutôt à l’émergence de sites qui proposent une sorte de « suicide de son identité numérique ».

Web 2.0 Suicide Machine est un simple outil permettant une automatisation de son suicide numérique sur Facebook, MySpace ou Linkedin, ce qui selon l’auteur viagra 50mg permet de faire gagner 8h, le temps de suicide passant de 9h35 à 52 minutes. Mais passons vite au site qui buzze…

Seppukoo.com est plus poétique avec un nom tiré du fameux suicide Japonais Seppuku. Le site créé par 2 artistes Italiens de « Les Liens Invisibles« , incite l’internaute à se suicider sur Facebook et propose un guide vidéo pour la procédure.



Les artistes contactés par Libération souhaite ainsi souligner que «Les réseaux sociaux donnent à chacun la sensation d’être le centre cheap cialis online no prescription de l’univers, mais à l’évidence, nous sommes juste les pièces dérisoires d’un business-model».

Ironiquement, le site est lui-même un réseau social et les meilleurs prescripteurs de ce suicide numérique pourront rentrer dans un traditionnel top 100 des influenceurs.


L’absurde réponse de Facebook !

S’il faut prendre conscience de la nature ouverte des réseaux sociaux et donc penser une « stratégie » d’e-réputation (dire quoi ? où ? à qui ?), définir des niveaux de relations (perso, pro, semi-pro) notamment pour configurer ses paramètres de confidentialités (très puissants sur la plupart des réseaux sociaux), se défendre face aux abus d’utilisation ou de revente de ses informations confidentielles… Il n’y a néanmoins pas besoin d’aller jusqu’à la suppression de ses comptes sociaux pour conserver la main sur son identité, ainsi, ces suicides virtuels peuvent paraître un peu ridicules.

Mais cela n’aurait été qu’un simple concept loufoque d’artistes italiens, si Facebook ne se lançait pas dans une campagne de censure en bannissant sur son site toute mention au site. Tous les messages mis en ligne sur Facebook faisant mention de Seppukoo.com ont ainsi été censurés. Facebook allant même jusqu’à ironiquement menacer le collectif d’une action en justice sur la question du non respect des droits à la vie privée.

Cette attitude paraît inadmissible et est peu rassurante pour la suite de l’épineuse question des droits de l’utilisateur sur les réseaux sociaux…

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3 Responses to “Suicide fun sur Seppukoo.com contre glauquissime réponse de Facebook”

  1. Bonjour,

    En effet, les éditeurs et gestionnaires d’outils de réseaux sociaux sont souvent très décevants et démontrent par leurs attitudes qu’ils sont très immatures faces aux phénomènes sociaux.

    Ce fut le cas de Viadeo qui censurait l’été 2008 des évenements et outils qui auraient pu démontrer la puissance de leurs outils de buzzz (pour réclamer le rétablissement des comptes de certains membres ‘visibles’ dans le réseau). C’est le cas aujourd’hui avec Facebook dans cette « sombre » affaire.

    Je complèterai le tableau d’ici quelques temps, le temps de réflexion nécessaire… Que parfois on croit ne pas avoir dans le tourbillon des réseaux sociaux et du buzz qui va vite.

    Aussi vite que certains feux de paille.

    D’ici là, vous pouvez relire comment j’ai abordé ce phénomène de MORT VIRTUELLE dans l’article sur les pratiques abusives des outils de réseaux sociaux se perpétuent.

    Au plaisir,

    Marc JESTIN
    Consultant formateur opérationnel
    Networkers in the City

  2. La censure n’est jamais un bon signe. Ceci dit, je peux les comprendre. Cette image du suicide pour un concept numérique c’est très fortement exagéré et peut être considéré comme une approche assez violente. Dans ce cas, c’est leur job de modérer.

  3. Je pense sincèrement qu’on a pas besoin de les aider dans ce buzz, encore une fois c’est le consommateur qui est trompé au lieu d’être éduqué à faire attention aux settings de sa vie privée..

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