La campagne présidentielle est lancée, le web est de plus en plus son terrain de jeu avec son lot de rumeurs et ses tentatives de faire le buzz politique (cf vidéo d’Action Discrète). Le journal Le Parisien a publié deux articles et interrogé mon acolytes Edouard Fillias. Extraits…
La chasse aux rumeurs est lancée
La polémique autour des ragots colportés sur la Toile contre Martine Aubry souligne l’attention que portent les politiques à soigner leur e-réputation.
Sous le clavier de l’internaute, la rumeur enfle et tourbillonne sur la Toile. A l’heure des réseaux sociaux, son
écho résonne plus vite et surtout plus loin que les potins colportés lors des traditionnels dîners en ville. Les ragots sur la vie
privée de Martine Aubry ont ainsi pris une ampleur inédite, au point de donner lieu à une contre-attaque en bonne et due forme. Devant la multiplication de fausses informations sur le Net, personnalités et partis politiques font désormais le nécessaire pour maîtriser leur réputation virtuelle. Une obligation à l’heure de la présidentielle. « Les politiques ont pris conscience que le choix des électeurs passe aussi par Internet », assure Edouard Fillias*, responsable du pôle digital de l’agence Image & Stratégie. En France, les candidats ont récemment intégré l’équation mise au goût du jour par Barack Obama en 2008 : à chaque rumeur, son démenti. Lors de sa campagne aux Etats-Unis, ses équipes ont ainsi mis au point un site Internet, Fitghthesmears.com (« combattre la rumeur »), destiné à répondre point par point aux ragots répandus sur le Web. Partis, présidentiables ou simples élus bichonnent donc leur e-réputation. Un travail effectué soit directement par leurs équipes, soit par le biais de sociétés spécialisées dans ce secteur en plein essor depuis trois ans. A l’UMP, six salariés surveillent en permanence la Toile. […]
Comment les politiques protègent leur e-réputation
Miroir, mon beau miroir, dis-moi que ma réputation est la plus belle. Une incantation que partis et personnalités politiques répètent désormais, les yeux rivés sur la Toile, à l’affût du moindre bruissement qui les concerne.
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Clouer le bec aux médisants
Si la rumeur prend trop d’ampleur, plusieurs solutions. « D’abord se retourner contre les hébergeurs en cas de diffamation », explique Edouard Fillias, responsable du pôle digital de l’agence Image & Stratégie. Les vigies peuvent également lancer une cyberenquête pour remonter à l’origine des ragots. « Mais, attention, on ne peut pas définitivement éradiquer une rumeur de la Toile », prévient Albéric Guigou. L’une des stratégies prisées consiste à décrocher la rumeur de la tête de la liste des résultats Google. Pour y parvenir, pilonner le fameux moteur de recherche de requêtes positives sur la personnalité attaquée afin de faire remonter dans la liste les sujets valorisants.
Offrir son meilleur profil
Pour contre-attaquer, rien de plus efficace que « faire le beau ». « Intervenir pour valoriser les contenus, sur Facebook ou encore les blogs, est indispensable », souligne Edouard Fillias.
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