RegionsJob.com s’apprête à publier son deuxième e-book sur Twitter. Voici un petit avant-goût qui parlera sans aucun doute aux nombreux Tweet-addicted et aux autres avec un extrait de 10 solutions
pour soigner votre tweet-addiction.
Après avoir mené une petite enquête sur le Web, j’ai trouvé une grande quantité de billets et de tests divers qui parlaient de l’addiction à Twitter, mais aucune méthode pour soigner cette pathologie. Il y a quelques temps, j’ai soigné mon addiction à Facebook en me mettant à Twitter. Je me suis donc amusé à imaginer une solution pour soigner cette nouvelle addiction qui est bien plus forte que la précédente (Je me suis rendu compte de la forme aigüe de mon addiction lors de mes dernières vacances. Arrivé à l’autre bout du monde dans un hôtel paradisiaque, logé dans une chambre avec vue sur mer, j’ai été extrêmement angoissé à l’idée de ne pas avoir de WiFi. Un nœud s’est dénoué dans ma gorge quand j’ai reçu les codes d’accès de la réception : j’allais enfin pouvoir tweeter une photo à mes followers).
1. L’abstinence
Comme pour toute addiction, allez-y doucement. Ne forcez-pas les choses. De la même manière que vous êtes venu progressivement à Twitter, vous allez devoir en sortir pas à pas. Commencez par vous forcer à passer une heure sans tweeter. Je ne vous cache pas que pour cela vous devez être armé d’une volonté à toute épreuve. Ce qui ne vous empêche pas de mettre en application quelques petits trucs et de saisir les opportunités qui se présentent. Profitez du fait que vous avez une grosse présentation à rendre de toute urgence pour ne pas lancer votre client Twitter habituel. Si vous avez une envie pressante, évitez de prendre votre Blackberry ou votre iPhone aux toilettes. Si vous ne résistez-pas, ouvrez simplement un onglet dans votre browser et connectez-vous sur le site Twitter (non non, Nambu ou Tweetdeck c’est interdit !!!!). Avec un peu de chance, la page s’ouvrira avec la baleine. Si ça n’est pas le cas, la lourdeur des opérations (même sur la nouvelle version) vous dissuadera de virevolter. Tenez-bon. Vous avez résisté une heure sans Twitter ? C’est bien. Accrochez-vous et réitérez l’opération le lendemain. Au bout de dix essais concluants, vous êtes mûr pour la journée. A ceux pour qui l’opération semble trop difficile, je leur conseillerais de tenter l’exercice lors d’un moment important dans leur vie : mariage, enterrement, naissance d’un premier enfant…. Si vous êtes croyant, se raccrocher aux fêtes religieuses peut sacrément aider. Rosh Hashana, le Carême, ou le Ramadan peuvent être de bonnes occasions fantastiques pour s’abstenir de tweeter. Si toutefois vous sentez votre volonté faiblir ou si vous rechutez, passez à la méthode forcée.
2. L’isolement
Une démarche « semi-forcée » peut être un pis-aller à la démarche volontaire. Il est certain que s’arrêter de soi-même sans que l’on n’ait buy zithromax été obligé de rien est toujours mieux, mais bon parfois, il faut savoir faire de nécessité vertu. Donc rendez-vous un week-end à la campagne avec de très bons amis. Choisissez un trou perdu où « ça ne capte pas » et où le WiFi signifie en patois local rien d’autre que le fiston du Wi (on se comprend !).
N.B. : partez avec des friends de Facebook et non des followers pour ne pas être tenté. En guise de substitution, vous pourrez encore leur placer en direct quelques buy zithromax commentaires sous les photos qu’ils prendront de vous.
Essayez de partir au moins une semaine. Si jamais en revenant vous vous rattrapez en vous connectant une journée entière pour tweeter l’ensemble de vos vacances et relisez le fil de la semaine passée, ce qui risque fort d’arriver, alors, vous venez d’échouer. Passez à la méthode forte : le dégoût.
3. Dégoûtez-vous de vos « followings »
Tout le monde se rappelle du Capitaine Haddock dans Tintin et les Picaros. Tournesol avait trouvé la pilule miracle pour le dégoûter à vie de son whisky le barbu. Vous pouvez donc, de la même manière, trouver quelques solutions pour vous dégoûter de Twitter. Commencez par follower tous les trolls que vous trouvez. Les bots qui retweetent les #lol, les #ptdr et les #j. Les ados qui racontent leur vie « J’ai trop la win ce matin ». Les influents qui se la racontent en balançant des « Salut les gens » le matin et des « Sur ce, je vous laisse, je vais dormir » le soir. Vous prenez le métro en période de grève ? Suivez les comptes des syndicats. Vous êtes célibataire ? Trouvez un ou deux couples qui tweetent en amoureux: « Chérie t’as sorti la poubelle ce matin ? », « Non mon amour, c’était ton tour ». Les twittos qui font 140 fautes au tweet. Les racoleuses aux shorty url chelous qui vous proposent 250 twitpics d’elles. Rajoutez quelques fils en serbo-croates et d’autres en japonais. Vous allez vite être dégoûté de votre #TL. Mais le travail n’est accompli qu’à moitié. Malgré tous vos efforts, vous vous rendez-compte que Twitter a encore un intérêt pour vous : vos followers. Voici une manière de les liquider.
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Jean-Paul Oury est consultant en e-reputation chez Image et Stratégie. Spécialiste de la communication de crise sur Internet, il est titulaire Phd en histoire des sciences et technologies. il a écrit La Querelle des OGM (PUF, 2006). Vous pouvez le suivre sur son compte Twitter ainsi que sur son blog.