Mille mercis à la sympathique participante à notre intervention au salon Web Marketing, qui a eu l’amabilité de sourcer une étude dont j’ai cité les résultats, sans l’avoir jamais lu in extenso (c’est mal), lors de notre présentation au salon webmarketing.

Cette étude intitulée « Reaching influencers with word of mouth » publiée par le E-Marketer et l’Université du Massachusetts, contient des résultats extrêmement pertinents et je ne résiste pas au plaisir d’en dévoiler quelques charts, presque prophétiques. Les voici :

Conclusion :

le « C to C » marketing s’apprête à écraser le « B to C ». Autrement dit, une redirection massive des budgets de la pub, du marketing direct, des publi reportages vers le marketing dit « de réseau », l’influence, les stratégies d’alliés, au coeur desquelles, évidemment, se trouve notre chère « E-Reputation », approche globale des stratégies d’image sur le web. De tous les budgets classiques du marketing et de la com, c’est peut être finalement l’évènementiel qui résistera le mieux (avec le web, bien sûr), dans la mesure où il organise la rencontre entre ces « réseaux », formés sur la toile ou par les circonstances de la vie, où tout simplement naturellement convergent autour d’un besoin en information. On n’assistera moins pour écouter le conférencier que pour « networker ».

Une évolution attendue finalement : dans nos sociétés complex

es, où l’individu a les moyens (c’est à dire à la fois l’instruction et l’accès à l’information) de remettre en question l’autorité et les « sachants » (cf. les profs dans les chiffres ci dessus), quoi de plus normal que de s’organiser en réseau de proches / particuliers (cf. l’explosion de la part des « strangers with experience » décrite au chart.1 pour forger son opinion). Une vraie révolution culturelle…

Plus précisément, on peut s’attendre à une redéfinition complète du métier de relations publiques / presse, qui va s’orienter massivement vers les « nouveaux influenceurs » que sont les têtes de réseaux online, les blogs et autres sites d’infos. Evidemment, la pub et autres classiques mass media ne tomberont pas à l’eau, mais il y a fort à parier qu’ils seront utilisés dans des stratégies plus ciblées, intégrées à d’autres dispositifs d’influence. La pub télé jouera le rôle de « préparateur », mais le vrai travail de conviction sera fait ailleurs.

La big com’ pourra aussi s’en tirer en se rendant utile (information « service » plus que communication, par exemple le comparateur de prix façon Leclerc), ou en divertissant (mais en y mettant de vrais moyens : série, mini films, sketches comiques, etc… pas juste des « buzz » bons marchés), mais en aucun cas en martélant des valeurs ou des avantages produits – plus personne n’écoutera de toute façon.

Future is now !

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